Atelier à Abidjan visant à planifier les investissements digitaux en appui au pastoralisme au Sahel et en Afrique de l'Ouest, où les acteurs s'expriment
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Dans le cadre de ses efforts visant à renforcer l'employabilité des jeunes en milieu pastoral et agropastoral, le Réseau Billital Maroobé (RBM) organise un atelier d'échange et de cadrage méthodologique à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Cet événement, qui se tient du 24 au 25 juin 2023, rassemble des acteurs clés de la région
Sous la présidence de Monsieur Boureima DODO, Président du RBM, l'ouverture de cet atelier a eu lieu aujourd'hui, en présence de Madame Garance KAFANDO, assistante technique du Projet 3F, et de Monsieur Ne Salem Ahmed El Hadj, Vice-Président du RBM. Ces personnalités ont souligné l'importance d'une collaboration étroite entre les organisations de pastorales (OP) et les jeunes ambassadeurs du pastoralisme (JAP).
Cet atelier constitue une plate-forme de réflexion sur les multiples opportunités que les OP peuvent offrir aux JAP dans le cadre de l'opérationnalisation de la stratégie d'employabilité de la CEDEAO. Les échanges qui ont déjà eu lieu permettent aux participants de contribuer activement en partageant leurs idées et en soulevant également certaines préoccupations concernant les attentes des JAP envers les OP. Cette initiative démontre l'importance accordée aux besoins et aux aspirations des jeunes des milieux pastoraux et agropastoraux.
L'engagement financier de la DDC (PRAOP), de l'AFD (Projet 3F), du FIDA (SD3C) et de l'ASDI (MOPSS) témoigne du soutien apporté à cette initiative dans le cadre de l'opérationnalisation de la stratégie d'employabilité de la CEDEAO.
Le RBM reste déterminé à créer des opportunités économiques durables pour les jeunes des milieux pastoraux et agropastoraux. Cette initiative, soutenue par des partenaires et des acteurs clés, vise à favoriser l'autonomisation des jeunes et à contribuer à la construction d'un avenir meilleur pour les communautés rurales en Afrique de l'Ouest.
L'atelier de partage et de planification des options d'investissements digitaux en appui au pastoralisme au Sahel et en Afrique de l'Ouest a pris fin ce mercredi 21 juin à Abidjan. Durant trois jours, des représentants des six pays du PRAPS-2 et du Programme SD3C, ainsi que divers acteurs impliqués dans le domaine du pastoralisme, se sont réunis pour échanger et envisager des stratégies innovantes pour soutenir cette activité économique combien importante dans la région
La dernière journée de l'atelier a débuté par la restitution des résultats des travaux de groupe qui ont été menés tout au long de l'événement. Les participants ont présenté leurs travaux et ont engagé des échanges constructifs afin d'améliorer les résultats et de parvenir à une harmonisation des actions proposées. À la suite de ces discussions, un plan d'actions accompagné d'une feuille de route a été proposé par les participants. En séance plénière, une synthèse des conclusions a été présentée à l'ensemble des participants pour validation. Des ajustements ont été apportés aux plans d'actions et les rapports de l'atelier ont été adoptés.
La clôture de l'atelier a été marquée par l'intervention du Vice-Président du RBM, accompagné de la Coordonnatrice du PRAPS-2, du Coordonnateur du Programme SD3C, et de la représentante du Conseiller technique du Ministre des Ressources Animales et Halieutiques de la République de Côte d'Ivoire. Dans leurs discours de clôture, les intervenants ont exprimé leurs remerciements à tous les participants pour leur engagement et leur contribution tout au long de l'atelier. Ils ont également souligné l'importance de redoubler d'efforts pour le développement du pastoralisme au Sahel, en mettant en avant l'importance des investissements digitaux pour relever les défis auxquels cette activité est confrontée.
Ce 19 juin 2023, s'est tenue à Abidjan, en Côte d'Ivoire, la cérémonie d'ouverture de l'atelier de partage et de planification des options d’investissements digitaux en appui au pastoralisme au Sahel et en Afrique de l'Ouest. Cet atelier, financé par le MOPSS et l'ASDI se déroulera du 19 au 21 juin 2023, est organisé dans le cadre du Programme conjoint Sahel en réponse aux Défis COVID-19, Conflits et Changements climatiques (SD3C) et du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2) – Phase II
L'objectif principal de cet atelier est de favoriser une réflexion collective sur l'utilisation des technologies numériques pour soutenir le pastoralisme et renforcer la résilience des communautés pastorales face aux défis du changement climatique, des conflits et de la pandémie de COVID-19. Il réunit des représentants des six pays d'intervention du PRAPS-2, du G5 Sahel, des pays côtiers et des jeunes porteurs d'innovations technologiques.
L'atelier se déroule dans un contexte où les technologies de l'information et de la communication (TIC) sont moins répandues dans les zones pastorales par rapport aux zones agricoles. Pourtant, ces technologies pourraient jouer un rôle déterminant dans la gestion des déplacements des troupeaux, l'approvisionnement en aliments pour le bétail et l'accès aux marchés, en particulier compte tenu de la mobilité et de la dispersion géographique des populations pastorales.
Dans cette optique, le PRAPS-2 et le Programme SD3C reconnaissent l'importance des investissements digitaux pour soutenir le pastoralisme et relever les nouveaux défis auxquels sont confrontées les communautés pastorales, tels que le blocage des transhumants dans les espaces transfrontaliers.
Pour rappel, la cérémonie d'ouverture a été présidée par le représentant du Ministre des Ressources Animales et Halieutiques de la République de la Côte d'Ivoire, en compagnie du Président du RBM, de la Secrétaire Exécutive du PRAPS II et du Coordonnateur du SD3C, représentant le Secrétaire Exécutif du G5 Sahel.
La cérémonie d'ouverture de cet atelier marque le début de trois jours d'échanges et de discussions pour explorer les opportunités et les défis de l'utilisation des investissements digitaux pour soutenir le pastoralisme au Sahel et en Afrique de l'Ouest.
Le Projet PAS2P (Projet d'assistance aux familles d'éleveurs confrontées aux effets cumulés de la soudure pastorale, de l'insécurité et de la pandémie de COVID-19) a réalisé des avancées significatives dans la région d'Afrique de l'Ouest. Découvrez les résultats clés qui ont renforcé la résilience des communautés pastorales face à ces multiples défis.
Grâce au Projet PAS2P, les résultats obtenus et les acquis majeurs enregistrés sont repérables à plusieurs niveaux :
Pour illustrer ces résultats, vous pouvez consulter les nombreux reportages sur le terrain qui ont été publiés, mettant en avant les réalisations du projet PAS2P. Ces reportages donnent un aperçu concret des avancées obtenues et des impacts positifs sur les communautés pastorales en Afrique de l'Ouest.
Burkina Faso : https://www.facebook.com/watch/live/?extid=WA-UNK-UNK-UNK-AN_GK0T-GK1C&ref=watch_permalink&v=3102203470013273
Le Projet PAS2P a généré des résultats significatifs qui témoignent de l'engagement envers la résilience des communautés pastorales en Afrique de l'Ouest. Ces réalisations ouvrent la voie à une sécurité alimentaire renforcée et à des conditions de vie durables pour ces communautés.
Ce 17 juin marque une étape importante pour l'Association pour la Redynamisation de l'Élevage au Niger (AREN Niger) avec le lancement des travaux de fonçage d'un puits pastoral dans le village de Danthangol, situé dans la commune rurale de Tondikandia, dans la région de Tillaberi. Ces travaux sont réalisés dans le cadre du projet BHA et bénéficient d'un financement de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Le fonçage d'un puits pastoral constitue une réponse concrète aux défis auxquels sont confrontés les éleveurs de la région. La région de Tillaberi, tout comme d'autres régions du Niger, est souvent touchée par la sécheresse et l'insuffisance des ressources en eau. Cela a un impact direct sur les activités d'élevage, qui sont vitales pour de nombreuses communautés locales. En creusant un puits pastoral, l'AREN Niger vise à fournir un accès fiable à l'eau pour les troupeaux, contribuant ainsi à améliorer les conditions de vie des éleveurs et le bien-être de leur bétail.
Le projet BHA, financé par l'OIM, est conçu pour soutenir les initiatives visant à renforcer la résilience des communautés pastorales face aux changements climatiques et aux problèmes de sécurité alimentaire. En partenariat avec les acteurs locaux, l'AREN Niger joue un rôle clé dans la mise en œuvre de ce projet, en veillant à ce que les besoins spécifiques des éleveurs soient pris en compte.
Le lancement des travaux de fonçage du puits pastoral à Danthangol est le fruit d'une collaboration étroite entre l'AREN Niger, les autorités locales et les membres de la communauté. Une cérémonie officielle s'est tenue pour marquer cet événement significatif. Des représentants de l'AREN Niger, de l'OIM, des autorités locales et des membres de la communauté ont assisté à cette cérémonie, exprimant leur soutien et leur engagement envers ce projet.
Le fonçage de ce puits pastoral offrira des avantages tangibles pour la communauté de Danthangol et les éleveurs de la région. Les troupeaux auront un accès régulier à l'eau, ce qui contribuera à améliorer leur santé et leur productivité. De plus, les éleveurs pourront réduire leurs déplacements à la recherche d'eau, ce qui économisera leur temps et de leur énergie.
Ce projet démontre l'engagement de l'AREN Niger à soutenir les éleveurs et à renforcer la résilience des communautés pastorales face aux défis actuels. Il s'inscrit dans une approche globale visant à favoriser le développement durable de l'élevage au Niger, en assurant un accès adéquat aux ressources nécessaires.
Le lancement des travaux de fonçage du puits pastoral dans le village de Danthangol est une étape prometteuse vers la réalisation des objectifs du projet BHA. Grâce à l'initiative de l'AREN Niger et au soutien financier de l'OIM, les éleveurs de la région de Tillaberi bénéficieront d'un accès fiable à l'eau, favorisant ainsi la croissance de leur activité et le développement durable.
Dans le cadre du projet Gold for Climate, des connexions solides ont été établies entre les acteurs locaux, permettant ainsi de renforcer la résilience des communautés agropastorales face aux impacts de l'activité minière et des changements climatiques. Afin de pérenniser les actions entreprises et d'assurer une plus grande efficacité, plusieurs mesures ont été pris en compte
Tout d'abord, il est essentiel de maintenir et de renforcer les échanges formels et informels entre les différents acteurs locaux. Les cadres de concertation, qui ont joué un rôle clé dans la communication entre les parties prenantes, doivent continuer à faciliter cette dynamique collaborative. Ces espaces permettent de partager les connaissances, d'échanger les bonnes pratiques et de coordonner les actions en faveur de la résilience agropastorale.
Parallèlement, il est primordial de poursuivre les efforts de sensibilisation auprès des acteurs locaux sur les problématiques du monde agropastoral, notamment dans le contexte des récents changements institutionnels. Des formations, des ateliers, des rencontres et d'autres initiatives de communication peuvent être organisés pour sensibiliser davantage les parties prenantes et renforcer leur compréhension des enjeux.
Pour assurer la durabilité des actions, il est impératif d'intégrer les besoins des agropasteurs dans la planification locale. Les initiatives menées par les entreprises minières dans le cadre de leur responsabilité sociale d'entreprise (RSE) peuvent jouer un rôle important pour répondre à ces besoins. En travaillant de concert avec les communautés agropastorales, les entreprises peuvent contribuer à la mise en place de solutions adaptées et durables, favorisant ainsi la coexistence harmonieuse entre l'activité minière et l'agropastoralisme.
Par ailleurs, il est nécessaire d'utiliser les outils de partage et de plaidoyer qui ont été développés au cours du projet. Les cadres de concertation ainsi que les résultats des analyses PGES, PCD et des diagnostics communautaires peuvent être utilisés comme des leviers pour renforcer la compréhension mutuelle et la collaboration entre les différents acteurs. Ils peuvent également servir à promouvoir la sensibilisation et l'éducation des parties prenantes concernées.
En renforçant la compréhension mutuelle et la coopération entre les acteurs, il sera possible de mettre en place des initiatives plus pérennes et efficaces pour renforcer la résilience des communautés agropastorales. Le projet Gold for Climate a apporté des leçons qui doivent être capitalisés pour garantir un avenir durable à ces communautés. La collaboration entre les acteurs locaux, les entreprises minières et les organismes gouvernementaux est essentielle pour relever les défis complexes liés à l'activité minière et aux changements climatiques.
En conclusion, en s'appuyant sur les connexions établies, la sensibilisation continue, l'intégration des besoins agropasteurs dans la planification locale et l'utilisation des outils de partage et de plaidoyer, les actions entreprises par le projet Gold for Climate peuvent être pérennisées. Cela ouvrira la voie à des initiatives durables visant à renforcer la résilience des communautés agropastorales et à assurer leur prospérité face aux défis futurs.
Le Projet PAS2P (Projet d’assistance aux familles d’éleveurs confrontées aux effets cumulés de la soudure pastorale, de l’insécurité et de la pandémie de COVID-19) est une initiative qui vise à apporter une assistance vitale aux communautés pastorales et agropastorales d'Afrique de l'Ouest. Face aux crises multidimensionnelles, telles que la soudure pastorale difficile, la crise sanitaire de la COVID-19 et la crise sécuritaire, ces communautés sont confrontées à des défis de taille.
Le PAS2P se concentre sur le renforcement du système de veille pastorale, en formant des points focaux, des sentinelles et des relais, ainsi que des membres d'organisations partenaires, dans le dialogue politique et les actions de plaidoyer. La plateforme numérique mise en place favorise l'échange d'informations et de bonnes pratiques, renforçant ainsi la résilience des communautés face aux défis auxquels elles sont confrontées.
Ce projet couvre neuf pays d'intervention dans la région, dont le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Sénégal, la Mauritanie, le Tchad, le Bénin, le Togo et le Nigéria. En unissant nos forces, nous pouvons apporter un changement significatif dans la vie des populations pastorales et agropastorales de l'Afrique de l'Ouest, en créant un avenir plus prospère et résilient pour tous.
Le Projet PAS2P, financé par la DDC (Direction du Développement et de la Coopération) et le FIDA (Fonds International de Développement Agricole), représente un investissement d’environ 4 milliards de FRANCS CFA. Il a apporté une assistance directe à 38 700 ménages vulnérables, ce qui bénéficie indirectement à environ 1 500 000 personnes à travers les neuf pays d'intervention. Le projet est exécuté par le Réseau Billital Maroobé (RBM) sur une durée de deux ans et demie, en partenariat avec plusieurs organisations telles que l’AREN (Niger), la PAEP (Togo), le GNAP (Mauritanie), le CRUS (Burkina), BILMPAN (Nigeria), l'ADENA (Sénégal), le RECOPA (Burkina), TASSAGHT (Mali), et le COPAFIB (Tchad).
Cette collaboration entre les différents acteurs a permis de maximiser l'impact du projet et de la mise en œuvre des actions concrètes en faveur des communautés pastorales et agropastorales. Le Projet PAS2P a joué ainsi un rôle essentiel dans le renforcement de la résilience de ces communautés face aux multiples défis auxquels elles sont confrontées.
diapoMaroobe
Le Réseau Billital Maroobè est un cadre régional de référence des éleveurs et pasteurs qui œuvre pour la défense des intérêts de ses membres au plan économique, politique, social et culturel
Le Réseau Billital Maroobè est convaincu que le pastoralisme, fondé sur la mobilité spatiale et saisonnière, représente une forme essentielle de production par son apport économique, social, culturel et écologique aux zones arides et semi-arides où d’autres formes de production sont très aléatoires, voire impossible.